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gpso (grand paris seine ouest) - Page 4

  • LA NAVETTE MUNICIPALE PAYANTE A VANVES AU PRIX D’UN TICKET DE BUS +

    Le dossier de la navette municipale a été abordé tant lundi soir à Marceau qu’hier soir à Larmeroux et le sera le 12 Novembre prochain à l’hôtel de ville lors des réunions publiques de quartier. Pour résumer, la ville a pour projet de rendre payant ce service qui était gratuit jusqu’à présent pour de multiples raisons  qui ont été expliquées lors de ces réunions.

    Rappelons que cette navette municipale a été créée en 1983 par Gérard Orillard et qu’elle a été exploitée pendant plus de 20 ans en régie directe jusqu’en 2004. Sa gestion a été reprise en main par GPSO et elle est assurée par un prestataire privé, le groupe SAVAC depuis 2006. En 2010, le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France) a transféré sa compétence (transport local) à GPSO et donc la gestion de cette navette comme de toutes celles qui existent dans les communes de ce Territoire de la Métropole. Elle effectuait trois parcours - Un circuit le matin, un autre en journée et un troisième le soir - avec un fonctionnement réduit au matin, les jours de marché, pendant les vacances. En 2015, GPSO a passé un nouveau marché public en créant un service plus visible et lisible, avec une offre simplifiée et quelques suppressions  : La boucle passant par la rue 4 Septembre pour créer une correspondance et le tramway T2 dont profitaient très peu de vanvéens, le Bd du lycée avec des arrêts peu fréquentés du fait qu’ils sont déjà desservis par les bus 126 et 189, ainsi que les rues du Docteur Delafosse et Aristide Briand remplacé par un passage rue Raymond Marcheron. Trois nouveaux arrêts ont été créé devant le conservatoire de musique, l’Ode, le Commissariat de police avec avenue du Général de Gaulle pour créer une correspondance avec le bus 394.

    « On a ainsi pu réinjecté des kilométres les jours d’été qui n’étaient pas assuré. Les horaires ont été adaptés. De nouveaux poteaux ont été installés aux arrêts » a indiqué Alexis Gatauer qui suit ce dossier à  GPSO en annonçant une surélévation des trottoirs aux arrêts pour rendre plus accessible aux PMR et personnes en fauteuil cette navette qui est assuré depuis plus d’un an par un véhicule électrique à plancher bas. Il a surtout indiqué qu’elle est fréquenté à 75% par les jeunes et les seniors, et des utilisateurs dont 25% possèdent un abonnement (Pass Navigo) et 57% ont l’habitude d’utiliser des tickets et de payer leur transport en commun. C’est pourquoi la ville avec GPSO a décidé de rendre payant la navette en pratiquent la tarification normale de tous les modes de transports existant dans la Région Ile de France avec la possibilité d’utiliser le même ticket lors de correspondances avec des bus, des tramways de la RATP (mais pas le métro) dans une période de 1H30. « Cette tarification permettra de garder les horaires adaptés et de couvrir 18% du coût du service » a-t-il indiqué

    « Tout a un coût. Les chose ne sont plus gratuites. On n’était plus que 3 communes sur 7 de GPSO à avoir une navette gratuite. Ainsi tout le monde sera traité de la même façon ! » a ajouté Bernard Gauducheau le maire en faisant remarqué que « Vanves est l’une des villes les mieux desservie d’Ile de France » et en parlant des projets en cours de réalisation ou d’études : La gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanvces/Clamart qui désenclavera le  Clos Montholon, mais aussi le prolongement du bus 58 jusqu’à cette gare, une nouvelle ligne entre Montparnasse jusqu’à la gare du GPE Issy-RER via la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart, sans parler de la mise en place sur la ligne 189 de véhicules articulés pour transporter plus d’usagers notamment aux heures de pointe (du matin).

  • GPSO AU FORUM DES ASSOCIATIONS DE VANVES

    GPSO profite des forums des associations organisés dans les 8 villes de ce territoire, donc à Vanves dimanche prochain,  pour présenter sur son stand, sa nouvelle application mobile, SO NET, pour permettre à leurs habitants de signaler toute anomalie sur l’espace public– nids de poule, potelets tordus ou dépôts sauvages…  - depuis leur smartphone. Après avoir créé un compte qui leur permettra de suivre le traitement de leur signalement, il leur suffit de répertorier le problème, le géolocaliser  et même prendre une photo. Le tout est ensuite immédiatement transmis à la plateforme de gestion des interventions de GPSO en vue d’une intervention rapide des services techniques. Une fois l’intervention finalisée, l’usager reçoit une notification par courriel.

  • LA PREPARATION DU BUDGET DE VANVES : KAFKAIEN AVEC LA METROPOLE DU GRAND PARIS

    « Les difficultés sont grandes,  les incertitudes sont immenses et le sujet est compliqué » constatait Denis Badré, maire de Ville d’Avray et surtout vice président chargé des finances de GPSO tout comme son collègue de Vanves qui est aussi occupés par la préparation d’un budget (communal)  difficile à boucler (avant le débat budgétaire du 30 Mars 2016 à Vanves) à cause d’un contexte particulier : La  création de la MGP (Métropole du Grand Paris,) et la transformation de GPSO de communauté d’agglomération (CA) en établissement public territorial (EPT), créant un système inédit de double intercommunalité, dans un contexte particulièrement brutal de réduction des dotations de l’Etat et d’augmentation de la péréquation  tant pour GPSO que pour Vanves. « Et on ne sera pas où on est sera dans un an ! » ajoute t-il. C’est peu de le dire ! Et le Blog en ces temps de vacances va tenter de vous expliquer ce qui est sortit de l’imagination de nos législateurs ! Kafkaiens

    Heureusement, la création de la MGP n’a pas entraînés de transferts de compétences directs avec la commune de Vanves dans la mesure où celles-ci  concernent essentiellement celles qu’elle avait transférée à GPSO. Elle devra néanmoins transférer ses compétences en matière PLU (et de réglement de la publicité) ainsi que de la politique de la ville à GPSO dont l’impact financier devrait se limiter à 37 000 € par an. Par contre les relations financières ont été profondément modifiées avec la mise en place d’un dispositif très complexe de répartition des recettes (Il faut suivre !) :

    - Les impôts économiques seront partagées jusqu’en 2020 : la MGP perçoit la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) qui remplace la taxe professionnelle, la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) et l’imposition forfaitaires des entreprises (IFER) soit 75 M€ au total, ce qui représente une part importante de ce que percevait l’ex-CA GPSO.  Et GPSO perçoit la CFE (Contribution Foncière des Entreprises)  soit 50 M€. Mais la loi a mis à la charge de la MGP, une obligation de reverser aux communes les ex-attributions de compensations (AC) versées jusqu'au 31 Décembre 2015 par GPSO, soit 109 M€ aux 8 communes. Par la suite, ses AC pourront évoluer en cas de transferts de compétences entre communes et MGP, mais également en cas d’adoption d’un pacte métropolitain. Tout comme la DSC (Dotation de solidarité Communautaire) qui est appelé à être supprimée. 

    - Les impôts ménages (60 M€) et la DGF (55 M€) autrefois perçue par GPSO sont reversée aux communes qui doivent être reversées à l’EPT GPSO qui perd tout de même 75 M€ de CVAE dans l’affaire, et se retrouve avec un solde positif de 34 M€, qu’il doit reverser à la MGP au titre de la dotation d’équilibre pour permettre à la métropole de couvrir son solde négatif.

    Ainsi grâce à cette MGP que tout le monde critique, GPSO a perdu une grande partie de son autonomie fiscale (pouvoir de fixer les taux) et récupére des recettes correspondant à des dotations que lui versent les communes dont une partie importante est constituée par une dotation (la DGF) dont la baisse décidée par l’Etat est programmée.Ainsi cet EPT perd 2/3 de ses anciennes recettes dynamiques compensées simplement par des dotations sur lesquelles il ne peut aucunement influer. C’est pourquoi ces élus ont arrêté et signé un pacte financier et fiscal pour répondre à cette incertitude et prévoir notamment de lui ré-affecter les recettes supplémentaires issues du dynamisme des bases impôts-ménages et en anticipant un plan d’action dans l’hypothèse où les équilibres financiers viendraient à être bouleversés. Et l’une de ces premières mesures serait un apport financier des communes pour faire face à d’éventuelles difficultés financières de GPSO pour financer ces charges. Il faut s’accrocher. On en restera là pour l’instant. Mais c’est guère réjouissant et promet des heures difficiles.